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Monday, 3 February 2014

Cette situation s'accroît encore en fonction de la dégradation des terres en raison de la diminution

on s'explique en partie par le réchauffement climatique mais aussi par le surpâturage.
Une action a été menée contre ce phénomène. À partir de 2004 ont été plantés des centaines de milliers d'arbres pour freiner l'avancée du désert de Gobi. Le projet de cette « muraille verte » devrait prendre 30 ans et coûter 290 millions de dollars16.
Europe[modifier | modifier le code]
Ce sont les pays méditerranéens qui sont le plus touchés. L'Europe soutient le projet MEDALUS pour mieux comprendre et résoudre le problème de la dégradation des sols dans cette zone.
Conséquences[modifier | modifier le code]

Pauvreté[modifier | modifier le code]
La proportion de pauvres dans les populations est notablement plus élevée dans les zones sèches surtout parmi les populations rurales. Cette situation s'accroît encore en fonction de la dégradation des terres en raison de la diminution de la productivité, de la précarité des conditions de vie et de la difficulté d'accès aux ressources17.
De plus, les décideurs ont de fortes réticences à investir dans les zones arides à faible potentiel. Ce défaut d'investissement contribue à la marginalisation de ces zones. Quand les conditions agro-climatiques défavorables sont combinées à l'absence d'infrastructures et d'accès au marché, à une population mal nourrie et peu éduquée, à des techniques de production inadaptées, la plupart de ces zones restent en dehors du développement. La pauvreté engendre la dégradation des terres. La désertification est à son tour un facteur d'aggravation de la pauvreté1.
Coût économique[modifier | modifier le code]
De façon générale, la désertification engendre des coûts économiques, qui, dans la majorité des cas, méritent d’être pris en compte : les coûts de réhabilitation, lorsqu’ils sont fournis, sont toujours inférieurs aux coûts de la dégradation, ce qui incite également à défendre les investissements dans la lutte contre la désertification18.
L’analyse de différents projets de lutte contre la désertification (LCD) montre que les bénéfices locaux de la mise en œuvre des techniques de LCD peuvent être réels, source de redressement et d’entretien de la fertilité des sols et de réduction de la pauvreté, voire de mise en œuvre de systèmes agropastoraux performants et de diversification des activités rurales19.
Lutte contre la désertification[modifier | modifier le code]

ncé à être mis en place dans les années 197012. Les demi-lunes : réseaux de dépressions en de


en 1974 : Assemblée Générale des Nations unies.
en 1984 : une Conférence des Nations Unies est consacrée à la désertification (à Nairobi, Kenya) et crée un plan d’action pour combattre la désertification (P.A.C.D)
en 1984 : Convention de Lomé (signée à Lomé, Togo).
en 1994 : une “convention internationale sur la lutte contre la désertification” se réunit à Paris.
Au début du xxie siècle, le Burkina Faso a mis en place avec un certain succès des techniques "low tech" "simples, bon marché, produites par le milieu paysan"13 de lutte contre la désertification. Elle repose sur trois éléments simples :
Les cordons pierreux. Ces petits murets de pierre qui courent sur des milliers de kilomètres arrêtent les torrents violents en périodes de pluies et retiennent l'eau en formant une mare. Ce qui dépose limons et nutriments dans le sol. Ils ont commencé à être mis en place dans les années 197012.
Les demi-lunes : réseaux de dépressions en demi-cercle (4 m de diamètre) dans lesquels sont faits les semis et qui retiennent la pluie.
Les zaïs. Ce sont des trous (20 centimètres de profondeur) que le paysan remplit de terre et d'un compost composé de paille, cendres, déjections animales, eau. Ces trous absorbent l'humidité en cas de ruissellement d'eau et favorisent la repousse des arbres.
Ces techniques auraient produit des effets significatifs : « Ces techniques simples ont permis de réhabiliter environ 10 % des surfaces cultivées du Burkina Faso, soit plus de 300.000 hectares, selon l'Inera » rapporte le quotidien français Libération en septembre 200812.
Australie[modifier | modifier le code]
La désertification menace plusieurs régions du centre de l'Australie : l'élevage extensif d'ovins et de bovins pose problème pendant les années de sécheresse. Il provoque le surpâturage et la disparition des sols. L'érosion a par conséquent tendance à s'accroître : la désertification en Australie est le produit de facteurs anthropiques et naturels14.
L'introduction de 24 lapins en 1874 a aussi grandement contribué à la désertification. N'ayant pas de prédateur, il se reproduit très rapidement et a envahi le continent15.
Mongolie[modifier | modifier le code]
La désertification touche 140 000 km² en Mongolie16. On estime que 683 rivières se sont asséchées récemment et les précipitations accusent une baisse de 10 % par rapport à la moyenne des années 194016. La désertificati

] La désertification du Sahel à la fin du xxe siècle

premiers bantous de la région d’abattre assez d’arbres pour causer des érosions de cette importance ; plus graves que ceux produits par les abattis avec culture sur brûlis actuellement selon Katharina Neumann9. D'autres10, estiment aussi qu'un réchauffement climatique a plutôt été en grande partie responsable de la perte de la forêt tropicale d'Afrique centrale, mais que les premiers bantous ont effectivement pu exacerber un recul des forêts induit par un réchauffement7. Bayon estime lui-même que ces données ne contredisent pas les théories existantes, mais illustrent « combien la combinaison de la culture et le climat peuvent affecter l'environnement. "Les êtres humains peuvent avoir un impact énorme sur les processus nature »7. Pour David Harris 11, l'étude pose par contre des questions importantes concernant les impacts climatiques de la déforestation et d'autres activités humaines susceptibles d'exacerber les effets d’un changement climatique, « qui devraient nous inciter à plus de vigilance quant aux impacts contemporains de l'exploitation forestière, des transports modernes, des groupes déplacés par les conflits, et des marchés modernes pour l'alimentation et les produits forestiers »7.
Causes modernes[modifier | modifier le code]
La désertification du Sahel à la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle est réputée provoquée par la combinaison de deux phénomènes principaux :
D'une part, une poussée démographique (+3 % par an au début du xxie siècle)12 qui fragilise les sols par :
la surexploitation des terres afin de nourrir la population, consistant en un surlabourage et/ou un surpâturage (la jachère traditionnelle qui permettait le repos et la régénération des sols a ainsi été abandonnée dans les années 1960)12.
la surexploitation du bois, que les ruminants empêchent en outre de repousser12.
D'autre part, l'exposition aux stress climatiques ; Les sols ainsi fragilisés sont soumis à des conditions naturelles plus contrastées. Les sols sont exposés à la brûlure par les UV solaires, au manque d'eau, et à l'érosion provoquée par le vent et par l'écoulement des pluies rares (de juin à septembre) qui semblent de plus en plus violentes en raison du changement climatique12.
La terre ainsi érodée, devient stérile et forme des plaques désertiques, les "zipelés", de plus en plus vastes et qui finissent par se rejoindre12.
Réactions[modifier | modifier le code]
De nombreux efforts menés depuis les années 1970 pour mettre en place une « ceinture verte » pour bloquer l'avancée du Sahara (vers le nord et vers le sud) se sont presque tous soldés par des échecs. Du point de vue administratif ;
en 1968 : la Convention d’Alger est adoptée par les pays membres de l’O.U.A (Organisation de l'unité africaine).